Dernières minutes

Plante du mois de septembre : La Ronce Rubus fruticosus (Rosacées)

Qui est-elle ?
S’il existe une plante mal aimée, c’est bien elle ! Véritable conquérante inlassable, tout le monde redoute de la voir apparaître dans son jardin car elle est capable de l’envahir en moins de deux grâce à son pouvoir de multiplication par graines, stolons, bouturages et marcottages qu’elle pratique sans demander la permission.

Comment la reconnaître ?
C’est une rosacée, donc la fleur ressemble à une rose sauvage : 5 (ou 6) pétales et un grand nombre d’étamines. Dès qu’on s’accroche à des épines, on pense avoir à faire à elle mais il ne faut pas la confondre avec l’Eglantier dont les feuilles ont, en général, 5 folioles ou plus tandis que la Ronce en a, le plus souvent, 3 mais parfois 5 … Si elle porte des fruits, les mûres, aucun problème d’identification.
Quand les mûres sont rouges, c’est qu’elles sont vertes, mais quand elles sont noires, c’est qu’elles sont mûres. Sauf pour les fruits de la Ronce des rochers qui prennent une belle couleur vermillon à maturité. Vous pourrez aussi trouver des mûres bleues, ce sont les fruits de la Ronce bleuâtre.
Pour les botanistes, signalons qu’il existe plus de 400 espèces de ronces qui s’hybrident entre elles et leur détermination est vraiment affaire de spécialistes. Il en est cependant une facile à reconnaître, c’est le framboisier, dont le nom latin, Rubus idaeus, montre bien l’appartenance à ce genre.

Où la rencontrer ?
Vraiment  partout où elle peut, des dunes du littoral jusqu’à 2300 m. Tous les sols lui conviennent, riches ou pauvres, acides ou calcaires, secs ou humides, ensoleillés ou ombragés ! Mieux que le Pissenlit !

Qu’en faire ?
Plante considérée comme mauvaise herbe puissance 4, sachez cependant que là où la Ronce pousse, la nature fait son travail : elle permet au sol sinistré de retrouver un potentiel biologique en favorisant l’installation d’une flore et d’une faune riches.
Les premières civilisations agraires l’appréciaient comme clôture protectrice de la tribu ou enclos à bétail, et bénéficiaient, en prime, de ses jeunes pousses pour les tisanes (contre le mal de gorge), de ses tiges pour la vannerie et de ses fruits pour le dessert.
Si vous avez l’occasion de récolter quelques belles mûres , vous n’aurez que l’embarras du choix pour les utiliser : tarte, confiture, gelée, pâtes de fruits, crème de mûre et même de l’encre ou de la teinture végétale.

Bref c’est un végétal on ne peut plus généreux et utile !

Texte de Dany Roussel

dernières minutes

* Suite à désistement  une place est disponible pour le séjour Côte Vermeille du 19 au 23 mai ; contactez T.Coumel
* Les permanences seront fermées les vendredis 2, 9 et 30 mai.
* Le dernier CR de la commission statuts et règlement intérieur est disponible sur le site (association/comptes rendus/)
Sorties reportées
Dim 13 avr Sentier karstique  avec C. Lucas reportée au dim 11 mai
Dim 27 avr Pène de Souquète avec B. Canut-Rocafort reportée au dim 11 mai
Dim 11 mai Vias ferratas avec J-C. Capin reportée au dim 25 mai
Mer 14 mai Refuge d’Ilhéou avec H. Latkowski reportée au sam 17 mai
Dim 17 mai Les villages autour du lac de Loudenvielle avec M. Compagnon reportée au mer 11 juin
 
Sorties annulées
Dim 04 mai Mont Né avec T. Coumel
Dim 04 mai Circuit à Beaucens et Artalens avec J. Cazaubon
Dim 04 mai Cabane d’Artigares avec C. Albertelli
Mer 07 mai Dent de Soques (ski de randonnée) avec D. Haudelayous
Dim 18 mai Lac de Peyrelade avec B. Canut-Rocafort
 
Sortie ajoutée
Sam 10 mai Découverte des villages dans la vallée de Luz avec M. Saux